Le traité de Londres signé en mai 1867 prévoit le démantèlement de la forteresse. Rapidement, le gouvernement met en place une commission chargée d’élaborer un projet urbanistique pour les terrains militaires désaffectés. Cette lithographie, publiée un an plus tard, constitue le premier plan d’extension de la ville du côté nord-ouest. Quatre avenues partent de la vieille ville vers l’extérieur. Elles sont reliées entre elles par des rues circulaires, des boulevards. A l’emplacement des anciens forts, une zone intermédiaire est soustraite à la construction pour devenir une
« promenade publique ». Le plan d’extension qui propose de nombreuses plantations d’arbres, dénote un souci d’embellissement de la ville.