L’annexion du Luxembourg par l’Allemagne nazie, entre 1940 et 1944, est allée de pair avec l’appropriation du patrimoine culturel du pays. Durant cette période, les nouveaux maîtres du territoire ont également tenté de s’approprier, outre les richesses et les biens, les objets d’art appartenant aux Juifs, aux émigrants, aux populations déplacées, etc.

Certains Luxembourgeois ont tiré un profit personnel de cette situation. Cette problématique, au même titre que la résistance contre l’occupant, fait partie des vérités à révéler sur la guerre.

Pour la toute première fois, cette exposition dévoile les mécanismes de la spoliation à partir de l’exemple du Luxembourg. Elle désigne les profiteurs de guerre et raconte les efforts désespérés entrepris par les victimes, après 1945, dans l’espoir de retrouver leurs biens.

En abordant ces questions et bien d’autres encore, l’exposition apporte une contribution importante  sur deux thèmes d’une grande actualité : la restitution des biens spoliés et la recherche de l’origine des œuvres d’art dans les collections publiques, sur le marché de l’art et dans le domaine privé.

L’exposition propose ainsi un éclairage sur un aspect mal connu des persécutions et, à partir de l’exemple luxembourgeois, elle donne un aperçu de l’existence des victimes comme de celle des criminels, à l’époque du national-socialisme et durant la guerre.

 

 

Date

11 mai > 20 novembre 2005